La parole aux bénévoles

DEUX BÉNÉVOLES DE M PRENNENT LA PAROLE

Vrijwilligers van M Leuven

M Leuven, foto: Rudi Van Beek

M compte près de 120 bénévoles. Ce groupe très soudé fait partie intégrante de M. Tous et toutes assument des tâches importantes telles que l’accueil des visiteurs ou la numérisation du cabinet des estampes. Il est temps de faire connaissance avec Trui et Vilma, deux de nos fidèles bénévoles, et avec David, le coordinateur des bénévoles.

Vrijwilligers van M Leuven

M Leuven, foto: Rudi Van Beek

Bonjour David. Les bénévoles sont un maillon important de M. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?

David: « M aime entretenir le contact avec son public et cela se reflète également dans le travail des bénévoles. Chaque bénévole est intégré·e à un département de l’organisation. Ensemble, nous examinons les talents et recherchons une gamme de tâches adaptées. Cela peut aller de la conservation de l’argenterie à l’accueil de nos visiteurs, en passant par un coup de main à la bibliothèque ou aux archives. Ce professionnalisme est vraiment unique dans le secteur muséal. »

 

Comment vous est venue l’idée de devenir bénévole à M ?

Trui: « Pendant la période de l’exposition Op zoek naar Utopia [En quête d’utopie], le musée était à la recherche de bénévoles. J’ai postulé et depuis, je travaille un jour par semaine comme hôtesse à M. J’aime aussi me retrousser les manches lors d’événements tels que le bar d’été ou M-IDZOMER. À M, j’ai trouvé l’activité et l’environnement qui me conviennent. »

 

Vilma: « Le patrimoine, les musées et les bibliothèques m’attirent depuis l’enfance. C’est pourquoi j’ai décidé d’entamer des études me permettant de devenir responsable du patrimoine. Je voulais faire quelque chose de pratique avec mes connaissances et M m’a séduite en tant que musée. Sitôt dit, sitôt fait. À l’automne 2015, j’ai commencé à travailler au cabinet des estampes. Vous pouvez m’y trouver tous les jeudis. »

Parfois, je dis en plaisantant que j’ai dû naître dans un musée ou une bibliothèque patrimoniale.

Vilma Narkuté
Bénévole à M depuis 2015

Que faites-vous précisément à M ?

Trui: « En tant qu’hôtesse, ma tâche principale est d’accueillir les visiteurs et de leur donner le sentiment d’être les bienvenus. Nous faisons bien sûr plus que cela : nous indiquons le chemin aux visiteurs, nous leur montrons où se trouve le vestiaire, nous leur donnons des informations sur la collection et les expositions temporaires, nous leur demandons s’ils désirent un audioguide, etc. Nous sommes un point de contact. Par exemple, M a récemment accueilli un membre de la famille d’Edgard Tytgat, qui est venu spontanément me dire combien il trouvait l’exposition formidable. Ce sont ce genre de petites choses qui me font fort plaisir. »


Vilma: « Lorsque j’ai commencé en tant que bénévole en 2015, un projet de numérisation de milliers d’estampes a démarré sous la coordination du personnel du musée. Chaque estampe a également reçu un emballage de protection sans acide. Je retire soigneusement les estampes de leur emballage, avec des gants, puis je les numérise en haute résolution. Une fois qu’elles sont dans l’ordinateur, j’enregistre toutes les informations relatives à l’objet, comme le titre ou l’artiste. De cette façon, toutes les informations se retrouvent dans la base de données du musée. »

 

Cela vous plaît ?

Trui: « Énormément ! À M, je suis active en permanence et j’ai le sentiment de faire quelque chose d’utile. Qui plus est, je me retrouve entourée d’art, ce qui est agréable et instructif. Je n’aurais jamais découvert l’existence d’un artiste comme Tytgat sans ce travail. J’aime aussi faire partie d’un groupe et rencontrer des gens. La cuisine est aussi un endroit intéressant pour cela, tout le monde s’y retrouve, quelle que soit sa fonction : techniciens, chefs de service, personnel d’accueil, bénévoles… Je me sens bien accueillie à M et cela compte beaucoup pour moi. »

 

Vilma: « Oui, absolument ! Le scanner a généralement besoin d’un certain temps. Pendant ce temps, je peux étudier le contenu des photos. Récemment, j’ai par exemple dû numériser une série de faire-part de décès. D’un côté, il y a des images religieuses et de l’autre, des inscriptions concernant une personne décédée au XVIIe ou XIXe siècle. Ces images étaient celles de personnes réelles et relatent la fin de leur vie. Pour moi, c’est de l’histoire pure et c’est donc extrêmement fascinant. »

Je me sens bien accueillie à M et cela compte beaucoup pour moi.

Trui Verplancke
Bénévole à M depuis 2016